La vérité n’attend pas la tendresse
La vérité n’attend pas la tendresse. Il fait bon temps ce novembre 2016 de parler des idéologies – précisément : de la façon dont les groupes (humains) de l’époque sont infiltrés, insensiblement, par une soif d’idéologie réduite à la mode, comme de l’eau claire. Débarrassons-nous vite du fait qui nous dépasse largement : cette susceptibilité à la mode est inversement proportionnelle à l’absence de mémoire ; on écoutera Bashung ou Manset : comme un lego mais sans mémoire et ce ne sera pas la peine d’en dire pluss. Regardons simplement la mode, ici de la démocratie holonique, là de la démocratie liquide, encore ailleurs de la démocratie au hasard, tirage au sort etc.. chaque mode entretient et s’entretient réciproquement d’un mouvement collectif, qu’on appelle groupe.
Ici je réfléchirai l’intervention fait en chat qui reliait une [expérience}(http://www.lepartidelintelligence.org/2012/htm/20120429073600_index_BB.htm) avec le Parti Pirate . Le PP est chic, et il est très bien ; je le pense sincèrement et c’est pour cela que je parle de tendresse, il n’y a aucune animosité dans mon rapport. On peut donc en parler quand parler de bitN, surtout quand, dans bitN, ou parle de PP. Donc j’y ai rapporté mon expérience, ma connaissance, et ça n’a pas eu d’écho. Car ce n’est pas de l’écho (un semblant) que l’on trouve dans la mode, mais un ‘suivi’ (une métonymie). Donc sans même le moindre écho, pas la peine d’espérer une avancée (une métaphore) mais heureusement, la liberté de parler, comme dans le vide, comme en scaphandre spatial détachée de la gravité ; c’est à dire sans idéologie.
Le thème du discours qui s’élève alors provient de l’environnement. Je veux dire que le scaphandrier parle de son scaphandre, comme radio-france parle de l’immeuble Radio-France, quelque part sur le bord de la scène (son site émetteur). Cybernétiquement parlant – c’est à dire socialement lorsque l’informatique a crû jusqu’à l’intelligence artificielle – on appelle l’habit de l’astronaute (le lieu d’où il parle) son vécu, et sommairement on l’écrit Vq. C’est Total Recall classé par Microsoft. On en trouve aussi un bon exemple . Je rappelais sur ce rapport :
« dans une brève de FranceCulture qui parle vaguement, succinctement d' "un programme qui permet de discuter avec des mots issus d'un jeune décédé" - c'est très sommaire. Mais évidemment on parle de startups et autre matérialisation ( dont serait une capacité d'Uberpol ). C'est l'occasion d'y réfléchir 5 minutes et poser ce rappel : en toute hypothèse, mais pas mal étudiée et documentée, ce que le journaliste résume "les courriers, textos, mails,.." (ce que l'hypothèse écrit Vq - "vécu" ou "quantités de Vie") suffit à constituer un fantôme, voire un fantasme. Pour qu'il existe réellement un nouveau_signifiant de l'existence (ébauché comme "avatar" et achevé comme "ucmpp"), il est nécessaire d'y combiner l'ADN du propriétaire d'un tel Vq. »
Mentionné sous cette forme discrète, l’"ucmpp" procure le sens de la citoyenneté émergente. Techniquement, on parle de Nouveau Signifiant, prosaïquement on dira Nouveau Citoyen. Or ce degré d’avancé n’est pas atteint du tout par les modes contemporaines. Celles-ci cherchent à définir des État ultramodernes sans envisager du tout qu’ils ne puissent que se coordonner à une personnalité également ultramoderne. Au mieux (ou au pire) ils dessineraient un projet d’État, laissant cette création la responsabilité de définir la nouvelle personnalité des citoyens – autant créer une manufacture de robots ! Il est absolument nécessaire au contraire, de percevoir ce qui est nouveau dans l’individu et sa personnalité.