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RE: Lettre à toi, mon enfant inexistant
Un texte que l'on a envie d'aimer mais également de détester.
Un texte qui remet certaines vérités à leurs places alors que d'autres ne sont qu'hypothèses.
Merci pour ce beau partage.
Et parce que je suis optimiste, parce que je crois en la vie, je voulais poser une simple question ouverte : Et si celui qui ne naissait pas aurait, à son échelle, trouvé un moyen pour avec un impact neutre, ou mieux, un impact positif sur l'environnement ?
Tout est magie dans notre univers, tout est absurdité dans le même instant mais une chose est certaine, c'est que le plus important est de vivre selon nos valeurs, nos convictions et, de ce fait, travailler jour après jour à la sauvegarde de notre belle planète.
Je suis très ambivalente sur la question, quelque fois je me dis que si j'avais moi-même l'audace d'agir suffisamment sur cette question, je serais plus optimiste. Merci pour ton commentaire, il participe à ma réflexion.
Ne te gêne pas pour aimer le détester, il reflète une triste réalité. Cependant, j'y ai semé une graine d'espoir et c'est de là que j'irai puiser la force d'agir, en espérant avoir semer cette graine chez les lecteurs.
Merci encore
Tu peux également prendre encore plus de recul pour cette réflexion (mais attention à ne pas tomber dans le métaphysique...) : L'univers n'est qu'une simple réaction chimique avec plein de petits cailloux qui se sont placés un peu partout pour former des galaxies.
A partir de ce moment-là, l'être humain n'est finalement qu'une probabilité infinie d'évolution dans un espace temps : on est apparu, on a vécu et on disparaîtra. Et cela ne sera pas forcément dû à l'humain. Il suffit de se rendre compte que le soleil n'est qu'au "début" de son existence et que d'ici quelques milliards d'années, notre terre ne sera de toute façon plus habitable (c'est un fait avéré). Et il y a des chances pour que nous ne trouvions jamais une solution pour voyager à la vitesse de la lumière et donc quoi qu'il arrive notre existence a une date de péremption.
A partir de ce constat qui peut être vu comme défaitiste mais qui me semble plutôt "neutre", la question à se poser ce n'est pas "que nous réserve l'avenir" mais bien "comment peut-on profiter un maximum d'aujourd'hui et permettre à d'autres générations d'avoir cette même chance".