RE: Le laxisme dans la parentalité
Je suis désolée, mais je ne suis pas d'accord.
Je crois en la bienveillance : chercher à comprendre l'enfant et à lui apprendre les choses sans violence, dans la douceur, l'accompagnement, l'amour. En le traitant comme un être intelligent, capable de comprendre ce qu'on lui dit et non pas comme un "sous-humain". En adaptant nos interventions à son âge, en le protégeant, en lui expliquant.
Je crois aussi qu'il est important de tolérer les comportements d'enfant, les choses qui leur sont naturelles et qui sont devenues inacceptables dans notre société... (les rires, les cris, les pleurs, l'excitation, le jeu...)
Faire preuve de patience, ce n'est pas faire preuve de laxisme...
Il y a tout à fait moyen d'être dans la bienveillance sans être laxiste. Le mot à mettre en gros gras c'est excessivement indulgent. En gros, quand on laisse tout passer, même l'inacceptable, quand on excuse n'importe quel comportement de ses enfants sous prétexte de bienveillance et quand, au final, on abandonne toute forme d'éducation puisqu'il faut bien que les enfants vivent leur vie d'enfant et s'épanouissent au naturel.
Etre bienveillant, ce n'est pas de ne mettre aucune limite.
Être bienveillant, ce n'est pas de ne rien apprendre aux enfants.
Être bienveillant ne veut pas dire, ne jamais faire pleurer les enfants parce qu'on interdit certaines choses...
Tous les interdits ne se font pas dans la violence.
La fermeté n'est pas violente si elle est faite dans l'amour et l'accompagnement.
Les interdits sont nécessaires pour apprendre aux enfants, les limites à ne pas franchir.
Les interdits sécurisent l'enfant en lui donnant un cadre.
Les interdits sont nécessaires à la vie en société...
Bref, même si certaines personnes font cet amalgame, que parents bienveillants signifie forcément laxisme, personnellement, je ne suis pas d'accord.
Et puis... on est tous humain bordel!