Un très beau texte, profond, qui reflète bien la mélancolie de la fin qui approche...
Mais... si la mort ne passera pas, la vie, elle, passera. Et c'est pourquoi il faut la saisir, l'embrasser, la serrer contre soi aussi longtemps que possible.
Comme tu le dis, la fin est inéluctable, mais c'est à nous d'écrire le roman de ce qui la précède. En quelque part, même après la mort, d'autres vies viendront et en cela, on pourrait dire qu'elle aussi... passera. Elle passera aussi longtemps que la vie lui survivra... en somme, tant qu'il y a de vie, il y a de l'espoir, car c'est aussi la mort qui permet que la vie se poursuive.
On peut danser comme ça pendant longtemps. Forcément, face à un deuil, on a peut avoir l'impression de danser avec la mort. Elle est là, elle nous accompagne pas à pas et un jour, inévitablement, elle nous fera sortir de la piste. En attendant, on peut aussi garder la vie dans nos bras, tourner sur nous même pour nous enivrer de la musique, tourner le dos à ce funèbre compagnon et rigoler... jusqu'à ce que l'on trébuche hors de scène...
Bon courage à toi et merci pour ce beau partage...
Merci