Pour mon cas, j'ai emprunté ce passage à mes 17 ans lorsque j'ai eu à affronter le décès de ma figure paternelle. En fait, je ne suis pas tout à fait convaincu de m'en être encore sorti.
Dans tous les cas, le fait de croire que la mort est juste la fin m’apparaît déjà moins lourd à porter que de se croire damné pour l’éternité.
Pour le moment, mon remède semble être de prendre soin de moi et, par la suite, des miens. Le calcul est relativement simple : des 12 ans que j'aurai perdus par cette mélancolie, si je peux aller en grappiller autant de plus en faisant désormais attention à ma vie, cette décennie n'aura pas été de la gaspille.
N'est-ce pas?
Je suis très contente que tu prennes soin de toi :)