Le Du

in #francais7 years ago

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Un fermier, dont la fille était tombée malade, demanda conseil a ses voisins. Ils lui reccomandèrent d’aller voir le riche curé du village, qui lui pourrait lui prêter les sous dont il aurait besoin pour sa guérison.
Le fermier s’en fut chez le curé, qui se soir-la tenait un festin avec ses amis le juge, le notaire et l’avocat. Quand le pauvre fermier sonna a sa porte et lui quérit quelques sous pour payer les soins de sa fille, le curé lui dit :
« Je suis bien occupé se soir, mais faites une prière au Seigneur, et lui pourra soigner les maux de votre fille. » Penaud, le pauvre fermier s’en fut avec sa fille et retourna a la maison. Force de prière, la jeune fille devint de plus en plus malade. Le lendemain, le pauvre fermier retourna voir le riche curé et cogna a sa porte.
« Que voulez-vous, fermier, je suis bien occupé en se moment. » dit-il.
« S’il-vous-plait, monsieur le curé, c’est pour ma fille, qui est a la porte des anges. Ne pourriez-vous pas nous prêter quelques sous pour qu’elle puisse revenir sur terre? »
« Désolé, fermier, je ne le puis. Mais, faites quelques prières au Seigneur, et s’il se trouve clément, il exaucera votre vœu et vous redonnera votre fille. » et ferma sa porte au nez du fermier.
Le lendemain, leur fille mouru durant la nuit. En pleur, le fermier envoya un de ses fils chercher le curé pour qu’il puisse lui donner les derniers rites.
« Comment votre père compte-t’il payer pour mes services, jeune homme? » dit le curé vénal.
« Il a vendu notre jument. » menti le jeune homme, ne voulant pas revenir sans le curé. « Il vous reviendra trois pièces d’or. »
« Trois pièces d’or? Je m’y rends tout de suite pour cette pauvre enfant. » dit le curé. Il enfourcha son cheval et se dirigea au galop dans la nuit, laissant le fils du fermier dans la poussière, revenir a pieds.
A un lieu de la fermette, un loup effraya le cheval, lançant son cavalier par terre et s’enfuyant dans la nuit. Le garçonnet arriva quelques temps plus tard. Tant il essaya, il ne réussit pas a bouger le gros bonhomme. Sa hanche était cassé, et il alla trouver de l’aide.
Le fermier vint le trouver, accompagné par son fils.
« Fermier, vous devez m’aider. Je ne puis bouger. Soyez bon bougre, allez trouver de l’aide et sortez moi de se faussé. »
Le fermier le regarda d’un air triste.
« Je vous aies demandé de l’aide par deux fois, et par deux fois vous m’avez refusé. » commença le fermier. Le curé senti une sueur froide couler le long de son dos déjà transi. « Vous vous dites homme de Dieu, mais vous ne pouvez être dérangé que lorsque l’argent est en jeu. Jésus n’aurais que faire d’un homme comme vous. »
« Qu… qu’allez-vous faire, fermier? » bégaya le curé, évaché dans le faussé. »
« Rien. Je vais vous recommander de faire vos prières, curé, et si le Seigneur se sent clément, il viendra a votre secour. Pour vous, par contre, j’ai un doute. Au revoir, curé. » et le pauvre fermier parti avec son fils. Le curé cria, pleura, mais personne ne vint a son secour. Dans la nuit d’encre, le hurlement des loups se fit entendre. Le curé croyait son heure venu.
Dans le lointain, des lanternes firent leur apparition. Les villageois, que le fermier était allé chercher, vinrent lui prêter main forte. Ils transportèrent le curé jusque chez lui, et le médecin vint l’aider.
« Je croyais que vous m’abandonniez. » dit le curé reconnaissant au pauvre fermier.
« Le Seigneur dit qu’il faut pardonner. Je vous pardonnes. Je ne suis pas comme vous. Je suis un homme de Dieu. » dit-il.
Ainsi arrives-t’il que l’avarice nous sépare des hommes en créant un mur entre nous. Bienheureux qui sait le reconnaitre et le détruire.
Aussi est-il toujours plus facile de trouver vengeance que de pardonner, mais la vengeance durcit le cœur et ferme les portes du Paradis.