notre incroyable cerveau 1/6
Bonjour les Steemiens!! Je vous remercie pour votre patience, j’ai mis pas mal de temps avant de sortir la suite, je suis en pleine période de partiels et je n’ai pas eu tellement le temps de travailler sur mes publications... Aujourd’hui je continue ma lancée sur notre incroyable cerveau, donc installez-vous bien et accrocher vos ceintures parce qu’aujourd’hui nous allons parler de l’effet de « déjà-vu » !! Donc installez-vous bien et accrocher vos ceintures parce qu’aujourd’hui nous allons parler de l’effet de « déjà-vu » !!
L’effet « déjà-vu » :
Tout d’abord l’origine du terme. Il est en français (pour toutes les langues), parce que c’est un philosophe français, Emile Boirac, qui lui a donné son nom. Il aurait pu s’appeler le syndrome Boirac, ou quelque chose de plus compliqué du genre « Identifizierende Erinnerungsfälschung » (ce n’est pas une blague, cela a failli arriver) mais heureusement pour nous, par soucis de simplicité c’est le déjà-vu qui a été choisi, très probablement parce qu’il décrit assez bien un phénomène qui touche épisodiquement entre 60 et 70% de la population et qui donc doit être facile à utiliser et à comprendre par tous.
Ensuite, le déjà-vu c’est quoi exactement ? Et bien pour ceux qui ne le savent pas c’est la sensation justement d’avoir déjà-vu, ou vécu une situation (je sais, pour l’instant cette article ne sert pas à grand-chose…).
Et le déjà-vu, comment ça arrive et pourquoi ? Et biennnnnnnn, on ne sait pas ! Il y a à peu près autant de personnes qui se sont penchées sur le sujet que d’avis différents.
Il y a de cela quelques années, une des théories les plus populaires était que le déjà-vu est la sensation qui arrive lorsqu’un œil collecte une image quelques millisecondes avant l’autre. Mais elle a été littéralement fracassée par le témoignage d’une personne aveugle prétendant ressentir des déjà-vus. Depuis nous savons que le cerveau sait synchroniser les données qu’il reçoit lorsque cela lui semble nécessaire. Par exemple lorsque nous entendons un son, il nous semble parvenir à nos deux oreilles en même temps, ce qui n’est pas le cas vu que le son se propage dans l’air à 340 m/s (et donc bien plus lentement que nos neurones).
Et depuis, nous avons une nouvelle hypothèse reconnue comme étant la chef des hypothèses : elle met en cause par des expériences une altération de fonctionnement de la zone qui a pour travail de détecter la nouveauté. On l’appelle « la zone rinhal » et elle se trouve sous l’hippocampe au cœur de notre cerveau.
Voilà c’est tout pour aujourd’hui, on se retrouve prochainement avec un article sur la perception des visages !