mon expérience de travail dans un bordel

Je n'aurais jamais imaginé travailler dans un bordel ou quelque chose comme ça. La vie ne cesse de vous surprendre lorsque vous osez la vivre. Ceux qui connaissent mon histoire savent que je suis boulanger et cuisinier de métier, et cela grâce à beaucoup d'entre vous. J'avais pu démarrer ma petite boulangerie depuis chez moi. Cependant, les choses ne se sont pas bien passées et il faut payer ses factures et survivre dans une économie vénézuélienne en difficulté. Et même si je tombe parfois dans une profonde dépression et que je vis avec une terrible anxiété face au lendemain, je n'arrête pas de me battre pour aller de l'avant avec ma famille.

Tout a commencé lorsque mon ami agent immobilier (que j'aide avec ses réseaux sociaux et que j'espère vendre un bien pour pouvoir être payé pour mon travail) a trouvé un nouveau client pour vendre son bien : nul autre que la plus femme . connu dans ma ville Barquisimeto, son nom « Luz Marina ».

Luz Marina, ou simplement Marina, est une icône de la culture populaire de ma ville, depuis que tu es adolescente, tu commences à entendre parler d'elle. Au début tu ne comprends pas, mais quand tu grandis tu comprends déjà les blagues quand un adolescent a une tendance efféminée, on dit : celui-là devrait être emmené à Marina !

La vérité est que mon amie est venue la voir parce qu'un parent éloigné est le comptable de la maison close. Elle lui a dit que Marina cherchait quelqu'un pour l'aider à vendre le bâtiment où opère le bordel. Il est donc allé la rencontrer et s’est mis au travail pour vendre le bâtiment. Lors de l'entretien elle commente qu'elle souhaite dynamiser la maison close le temps que la vente du bâtiment soit réalisée, et c'est ici que mon amie n'a pas hésité à proposer mes services en tant que Community Manager.